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Soutenance de thèse de Mohamed Amine Saidani
Publié le 28 novembre 2019 – Mis à jour le 9 décembre 2019
le 9 décembre 2019
ENSA
Vendredi 9 décembre 2019
à 13h30
Ecole d'architecture Toulouseà 13h30
ENSA
Une lecture sociohistoriographique du roman noir contemporain à travers les romans de Dominique Manotti et de Pierre Lemaître
Membres du jury :
Résumé :
- Pierre-Yves Boissau, Professeur, Université Toulouse - Jean Jaurès
- Frédéric Sounac, Maître de conférences, Université Toulouse - Jean Jaurès
- Anne Teulade, Professeur, Université Rennes 2
- Thanh-Vân Ton-That, Professeur, Université Paris Est Créteil
Résumé :
La nature protéiforme du roman noir, qui se trouve à la croisée du roman social et du roman policier − ce contre quoi il s’est dressé mais dont il garde parfois les traces, nous a incité à inscrire cette thèse dans le cadre à la fois plus souple et plus raisonné d’une lecture que dans le cadre restreint d’une théorie précise. Pertinemment qualifié de transfition, ce genre de roman condense en lui les propriétés de la paralittérature et de la littérature dite « sérieuse ».
Érigé dans le milieu académique en objet de recherche dont on veut expliciter les spécificités dans les domaines d’études transversales, le roman noir puise à la fois dans la sociocritique et dans l’Histoire pour mettre au jour une réflexion désenchantée sur la réalité de la société mise en scène et sur ses piliers principaux : l’économie, la politique et tout un système de valeurs.
Le cœur de cette thèse, qui s’installe dans le champ de la littérature comparée, consiste donc à combiner la critique normative, créatrice et descriptive et les études génériques afin de saisir les différents aspects sociohistoriques, politiques voire philosophiques des romans de deux écrivains qui se sont particulièrement illustrés, avec l’acuité de leurs regards et la qualité de leurs plumes, dans le champ de ce genre de fiction : Pierre Lemaître et Dominique Manotti.
Pour ce faire, nous avons choisi d’articuler notre travail autour de trois axes. Le premier, «Le noir : miroir et mémoire de la société», se penche sur les enjeux sociohistoriques et politiques de ce genre de littérature. Le deuxième, « Roman de crises », s’attarde aux répercussions de la crise sur la structure textuelle, le style d’écriture, l’espace romanesque et ses occupants. Le troisième et dernier chapitre, revient sur « l’identité multiple du roman noir » dont il dévoile le background idéologique et les aspects herméneutiques et esthétiques.
Érigé dans le milieu académique en objet de recherche dont on veut expliciter les spécificités dans les domaines d’études transversales, le roman noir puise à la fois dans la sociocritique et dans l’Histoire pour mettre au jour une réflexion désenchantée sur la réalité de la société mise en scène et sur ses piliers principaux : l’économie, la politique et tout un système de valeurs.
Le cœur de cette thèse, qui s’installe dans le champ de la littérature comparée, consiste donc à combiner la critique normative, créatrice et descriptive et les études génériques afin de saisir les différents aspects sociohistoriques, politiques voire philosophiques des romans de deux écrivains qui se sont particulièrement illustrés, avec l’acuité de leurs regards et la qualité de leurs plumes, dans le champ de ce genre de fiction : Pierre Lemaître et Dominique Manotti.
Pour ce faire, nous avons choisi d’articuler notre travail autour de trois axes. Le premier, «Le noir : miroir et mémoire de la société», se penche sur les enjeux sociohistoriques et politiques de ce genre de littérature. Le deuxième, « Roman de crises », s’attarde aux répercussions de la crise sur la structure textuelle, le style d’écriture, l’espace romanesque et ses occupants. Le troisième et dernier chapitre, revient sur « l’identité multiple du roman noir » dont il dévoile le background idéologique et les aspects herméneutiques et esthétiques.