-
Partager cette page
Alexandre Tansman - Un musicien entre deux guerres
Publié le 10 décembre 2018 – Mis à jour le 10 décembre 2018
le 10 septembre 2018
Édition préfacée, rassemblée et annotée par Ludovic Florin, avec la collaboration de Mireille Tansman-Zanuttini
La correspondance entre le compositeur d’origine polonaise naturalisé français Alexandre Tansman (1897-1986) et le musicographe Édouard Ganche (1880-1945) s’avère d’importance à plus d’un titre. Elle met ainsi en avant deux personnalités très importantes de leur temps.
Affirmant sa voie lyrique au cours des décennies 1920-1930, Alexandre Tansman est alors un digne représentant de l’École de Paris, ce rassemblement de musiciens étrangers venus d’Europe centrale et orientale installés à Paris. Outre ses affres et vicissitudes de compositeur, ses aventures d’interprète, les rapports compliqués avec les représentants de son pays d’origine, les circonstances de création de ses oeuvres, les lettres de Tansman à Ganche exposent également de véritables déclarations esthétiques du compositeur ; de ce fait, ces écrits constituent un apport essentiel aux connaissances tansmaniennes actuelles.
Après avoir renoncé à une carrière médicale pour raison de santé, Édouard Ganche se jette avec passion dans une édition critique monumentale de l’oeuvre de Chopin. Devenu par extension polonophile, il s’intéresse aux jeunes musiciens polonais, notamment Alexandre Tansman, dont il fait la connaissance très probablement en 1922, année du premier échange épistolier entre les deux hommes. S’estimant l’un l’autre, une amitié est née. Elle durera jusqu’aux années 1940, décennie au début de laquelle les hommes se brouillent à cause de la question juive.
C’est ainsi tout autant l’histoire avec un grand « H » qui se lit en sous-texte de cette correspondance de 174 lettres rédigées sur presque deux décennies.
Affirmant sa voie lyrique au cours des décennies 1920-1930, Alexandre Tansman est alors un digne représentant de l’École de Paris, ce rassemblement de musiciens étrangers venus d’Europe centrale et orientale installés à Paris. Outre ses affres et vicissitudes de compositeur, ses aventures d’interprète, les rapports compliqués avec les représentants de son pays d’origine, les circonstances de création de ses oeuvres, les lettres de Tansman à Ganche exposent également de véritables déclarations esthétiques du compositeur ; de ce fait, ces écrits constituent un apport essentiel aux connaissances tansmaniennes actuelles.
Après avoir renoncé à une carrière médicale pour raison de santé, Édouard Ganche se jette avec passion dans une édition critique monumentale de l’oeuvre de Chopin. Devenu par extension polonophile, il s’intéresse aux jeunes musiciens polonais, notamment Alexandre Tansman, dont il fait la connaissance très probablement en 1922, année du premier échange épistolier entre les deux hommes. S’estimant l’un l’autre, une amitié est née. Elle durera jusqu’aux années 1940, décennie au début de laquelle les hommes se brouillent à cause de la question juive.
C’est ainsi tout autant l’histoire avec un grand « H » qui se lit en sous-texte de cette correspondance de 174 lettres rédigées sur presque deux décennies.
Editions Harmattan
Date de parution : Septembre 2018
ISBN : 978-2-343-15322-3
Nombre de pages : 270