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Présence et représentation du corps des femmes dans la littérature et les arts I. Reproduction
Publié le 13 janvier 2020 – Mis à jour le 13 novembre 2020
le 19 novembre 2020
de 9h00 à 19h00
En visioconférence
Journée d'étude
Dans le prolongement des travaux portant sur le genre et les sexualités menés au sein du programme « Esthétique et politique du corps dans la littérature et les arts » depuis 2013 (axe 2 Dispositifs artistiques et enjeux de société) du laboratoire LLA-CREATIS, nous avons souhaité interroger les relations entre les corps des femmes (présence et représentation) et la littérature et les arts (danse, théâtre, musique, cirque, arts plastiques, design…) à travers trois problématiques distinctes, quoique intriquées, déclinées en trois journées alliant recherche théorique et recherche-création. Au cœur de cette première journée : la Reproduction. La deuxième, qui aura lieu à la Fabrique le jeudi 19 novembre 2020, portera sur le concept de Jouissance. Lors de la troisième journée, le jeudi 18 mars 2021, également à la Fabrique, nous nous attacherons à la relation entre Pouvoir (ou « leadership ») et corps des femmes dans la littérature et dans les arts.
Le terme de reproduction est appréhendé dans son sens biologique mais aussi sociologique, déterminant une « condition politique du corps féminin » qui se reproduit à travers l’histoire, ou encore esthétique (par comparaison, par exemple, avec des notions plus courantes dans nos champs de recherche comme « imitation » ou « répétition »).
Qu’on parle de « reproduction performative » aux origines de l’essentialisation du féminin, de sa dés-historicisation et de la reconduction de stéréotypes de la féminité, ou de sa possible émancipation à travers une mimesis ironique ou parodique ou une mascarade stratégique, c’est sans doute parce que ce mot est souvent opposé à celui de production dans une binarité idéologique qui recoupe d’autres binarités « hiérarchisantes » comme procréation/création, féminin/masculin, espèce/individu, nature/culture, vie/art, corps/esprit, qu’il n’a pas eu grand succès jusqu’à aujourd’hui dans le champ des études critiques littéraires ou artistiques.
Cette Première Journée est pour nous l’occasion d’initier un travail théorique et épistémologique, d’une part, et artistique, d’autre part, d’importation de ce concept biologico-sociologique dans le champ des études esthétiques à travers des communications universitaires pluridisciplinaires mais aussi des propositions de recherche-création issues des formations en arts de la scène du Département Art&Com ou de la collaboration d’artistes et chercheurs.es du laboratoire LLA-CREATIS.
En examinant ou en expérimentant d’un point de vue esthétique et politique des créations artistiques et littéraires (danse, roman, théâtre, musique…) qui présupposent la « reproduction », qui la thématisent ou qui la problématisent réellement, selon les époques et les contextes, nous ferons peut-être apparaître des réflexes idéologiques occultés (reproduisant des inégalités par exemple) dans les pratiques artistiques d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi, peut-être, des modalités critiques et des espaces utopiques d’émancipation pour le corps des femmes, qu’elles soient présentes dans les formes et dans les processus artistiques ou représentées dans les œuvres.
Le programme complet de la journée est disponible ICI.
Pour participer à la réunion Zoom, merci d'adresser un message à muriel.plana@univ-tlse2.fr.
Le terme de reproduction est appréhendé dans son sens biologique mais aussi sociologique, déterminant une « condition politique du corps féminin » qui se reproduit à travers l’histoire, ou encore esthétique (par comparaison, par exemple, avec des notions plus courantes dans nos champs de recherche comme « imitation » ou « répétition »).
Qu’on parle de « reproduction performative » aux origines de l’essentialisation du féminin, de sa dés-historicisation et de la reconduction de stéréotypes de la féminité, ou de sa possible émancipation à travers une mimesis ironique ou parodique ou une mascarade stratégique, c’est sans doute parce que ce mot est souvent opposé à celui de production dans une binarité idéologique qui recoupe d’autres binarités « hiérarchisantes » comme procréation/création, féminin/masculin, espèce/individu, nature/culture, vie/art, corps/esprit, qu’il n’a pas eu grand succès jusqu’à aujourd’hui dans le champ des études critiques littéraires ou artistiques.
Cette Première Journée est pour nous l’occasion d’initier un travail théorique et épistémologique, d’une part, et artistique, d’autre part, d’importation de ce concept biologico-sociologique dans le champ des études esthétiques à travers des communications universitaires pluridisciplinaires mais aussi des propositions de recherche-création issues des formations en arts de la scène du Département Art&Com ou de la collaboration d’artistes et chercheurs.es du laboratoire LLA-CREATIS.
En examinant ou en expérimentant d’un point de vue esthétique et politique des créations artistiques et littéraires (danse, roman, théâtre, musique…) qui présupposent la « reproduction », qui la thématisent ou qui la problématisent réellement, selon les époques et les contextes, nous ferons peut-être apparaître des réflexes idéologiques occultés (reproduisant des inégalités par exemple) dans les pratiques artistiques d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi, peut-être, des modalités critiques et des espaces utopiques d’émancipation pour le corps des femmes, qu’elles soient présentes dans les formes et dans les processus artistiques ou représentées dans les œuvres.
Le programme complet de la journée est disponible ICI.
Pour participer à la réunion Zoom, merci d'adresser un message à muriel.plana@univ-tlse2.fr.