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Prendre corps : performer la recherche ?
Publié le 12 décembre 2016 – Mis à jour le 11 février 2019
le 6 février 2017
Université Toulouse Jean Jaurès - Maison de la Recherche - Salle D 30
Le lundi 6 février 2017 de 9h00 à 17h00
Grand séminaire META #3
Faire bouger la recherche en arts et en sciences humaines et sociales, ne serait-ce pas emprunter aux lignes de désir une liberté de mouvement principielle ? C’est ce que le séminaire META #3 a à cœur/à corps de prolonger.
Le corps (au sens large), en ce qu’il œuvre la recherche, déplace ses frontières comme ses lignes d’horizon. Ces lignes de désir sont ici activées en tant que topos traversés, éprouvés à l’aune de nos singularités, donc en perpétuelles ré-inventions (invenire, c’est trouver, rencontrer, au sens étymologique, mais également découvrir ). Ce topos, nous l’entendons comme un espace littéral, physique – organique – mais aussi fictionnel ; c’est un lieu de rencontres entre les savoirs, les disciplines, les corps – chercheurs, artistes, spectateurs … – en co-présences.
Ne s’agit-il pas, dès lors, d’envisager ces lignes de désir comme lignes de fuite, en déclinaisons rhizomiques, et mettant en suspens toute tentative d’assignation ?
Les pratiques artistiques dans leur pluralité et leur porosité, se plaisent à jouer et à déjouer les corps et les codes, transgressant et/ou subvertissant les représentations convenues. Ne permettent-elles pas alors de creuser et de déplacer ces questionnements, en ce qu’elles incarnent un lieu du penser autre(ment) ?
Mais comment envisager ce lieu du penser (là où le corps pense – singulier, irréductible, politique –, le processus de pensée prend corps) ? Comment le situer (« l’hétérotopoïser »), ici, à la Maison de la Recherche, hic et nunc ? Et comment le partager ?
Pour consulter le riche programme de cette journée, merci de cliquer ici.
© Moonwalk - La Fonction forme, Conférence dansée, 2014, de et avec Mauro Paccagnella et Eric Valette
Le corps (au sens large), en ce qu’il œuvre la recherche, déplace ses frontières comme ses lignes d’horizon. Ces lignes de désir sont ici activées en tant que topos traversés, éprouvés à l’aune de nos singularités, donc en perpétuelles ré-inventions (invenire, c’est trouver, rencontrer, au sens étymologique, mais également découvrir ). Ce topos, nous l’entendons comme un espace littéral, physique – organique – mais aussi fictionnel ; c’est un lieu de rencontres entre les savoirs, les disciplines, les corps – chercheurs, artistes, spectateurs … – en co-présences.
Ne s’agit-il pas, dès lors, d’envisager ces lignes de désir comme lignes de fuite, en déclinaisons rhizomiques, et mettant en suspens toute tentative d’assignation ?
Les pratiques artistiques dans leur pluralité et leur porosité, se plaisent à jouer et à déjouer les corps et les codes, transgressant et/ou subvertissant les représentations convenues. Ne permettent-elles pas alors de creuser et de déplacer ces questionnements, en ce qu’elles incarnent un lieu du penser autre(ment) ?
Mais comment envisager ce lieu du penser (là où le corps pense – singulier, irréductible, politique –, le processus de pensée prend corps) ? Comment le situer (« l’hétérotopoïser »), ici, à la Maison de la Recherche, hic et nunc ? Et comment le partager ?
Pour consulter le riche programme de cette journée, merci de cliquer ici.
© Moonwalk - La Fonction forme, Conférence dansée, 2014, de et avec Mauro Paccagnella et Eric Valette