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Maguy Marin & ... L'artiste et ses doubles
Publié le 14 mars 2019 – Mis à jour le 14 mars 2019
le 15 mars 2019
Vendredi 15 mars 2019 de 9h30 à 17h00
Université Toulouse-Jean Jaurès
Maison de la recherche
Amphi F 417
Journée d'étude
Il suffit de penser à May B ou à Turba, pour ne citer que ces deux pièces emblématiques, pour constater à quel point l’écriture chorégraphique de Maguy Marin et son univers scénique se construisent en dialogue avec des textes, qu’il s’agisse de textes dramatiques (l’oeuvre de Beckett dans May B et Cap au Pire), poétiques ou philosophiques (De rerum natura de Lucrèce dans Turba). Quand nous échangeons avec la chorégraphe sur les figures qui influencent ses créations, les mêmes noms reviennent souvent, comme des mémorants : Hannah Arendt, Aby Warburg, Walter Benjamin, Miguel Benasayag, Gilles Deleuze, Giorgio Agamben, Jean-Luc Nancy, Georges Didi-Huberman, Harun Farocki ou encore, autour de Ligne de crête, sa dernière création, Spinoza, Marx et Frédéric Lordon.
Nous avons donc pensé cette journée comme un espace d’étude du dialogue entre Maguy Marin et des penseuses et penseurs, qu’ils soient poètes, philosophes, sociologues, économistes, spécialistes d’esthétique, dramaturges, metteurs en scène, chorégraphes, cinéastes, musiciens, plasticiens, etc. Nous souhaitons ainsi mettre en mouvement la dramaturgie et l’esthétique de la chorégraphe en les confrontant à d’autres pensées et à d’autres esthétiques, dans un jeu d’associations entre la chorégraphe et ses « doubles » - que ces derniers aient été consciemment convoqués par l’artiste ou qu’une nouvelle association paraisse pertinente à la chercheuse ou au chercheur pour penser sa danse. Nous appréhenderons ainsi son travail non pas dans un rapport monographique à son oeuvre, mais sous le prisme de ses interrelations, de ses intertextualités et de ses intersubjectivités. Nous privilégierons les penseuses et les penseurs avec lesquels la chorégraphe entretient un rapport dialogique, c’est-à-dire un rapport de friction, d’altérité, d’enrichissement mutuel, non de fascination, d’instrumentalisation ou de domination. Il nous parait en effet primordial de travailler sur ces frottements, rapprochements, rapports, analogies, afin d’aborder les oeuvres et le parcours de Maguy Marin d’une manière alternative, à travers un regard décentré, à la fois esthétique et politique, susceptible de saisir sa philosophie de la danse, voire d’appréhender sa danse comme une philosophie.
Le programme de la journée est disponible. Nous avons donc pensé cette journée comme un espace d’étude du dialogue entre Maguy Marin et des penseuses et penseurs, qu’ils soient poètes, philosophes, sociologues, économistes, spécialistes d’esthétique, dramaturges, metteurs en scène, chorégraphes, cinéastes, musiciens, plasticiens, etc. Nous souhaitons ainsi mettre en mouvement la dramaturgie et l’esthétique de la chorégraphe en les confrontant à d’autres pensées et à d’autres esthétiques, dans un jeu d’associations entre la chorégraphe et ses « doubles » - que ces derniers aient été consciemment convoqués par l’artiste ou qu’une nouvelle association paraisse pertinente à la chercheuse ou au chercheur pour penser sa danse. Nous appréhenderons ainsi son travail non pas dans un rapport monographique à son oeuvre, mais sous le prisme de ses interrelations, de ses intertextualités et de ses intersubjectivités. Nous privilégierons les penseuses et les penseurs avec lesquels la chorégraphe entretient un rapport dialogique, c’est-à-dire un rapport de friction, d’altérité, d’enrichissement mutuel, non de fascination, d’instrumentalisation ou de domination. Il nous parait en effet primordial de travailler sur ces frottements, rapprochements, rapports, analogies, afin d’aborder les oeuvres et le parcours de Maguy Marin d’une manière alternative, à travers un regard décentré, à la fois esthétique et politique, susceptible de saisir sa philosophie de la danse, voire d’appréhender sa danse comme une philosophie.