Intime et intermédialité au XXIe siècle. Cinéma, Littérature, Arts, Médias

L’intime, souvent étudié en termes sociologiques, psychologiques, ou dans le cadre des études sur les nouvelles technologies et les nouveaux médias, permet aussi de repenser - au sein des représentations esthétiques - la valeur des cloisonnements, du type des oppositions intérieur / extérieur, intime / extime, privé / public. Les dispositifs esthétiques et notamment ceux qui reposent sur l’intermédialité seront étudiés selon cette réflexion concernant les modalités originales et nouvelles de représentations de l’intime. Les formes cinématographiques et les arts plastiques, scéniques, littéraires sont peut-être amenés à renouveler les types de scènes, les écritures, les styles, en fonction de cette intégration du moment intime dans un contexte général qui a changé. La journée d’étude aura pour vocation de soulever quelques questions : quelle forme l’intime prend-il à notre époque, quelle évolution a-t-il connue pour que l’on puisse justifier son étude ? Comment identifier l’intime ? Comment représenter l’intime dans les arts, à l’heure où l’individu s’extériorise de plus en plus ? Y a-t-il des formes artistiques, des esthétiques propres à nuancer la notion d’intime, propices à son identification, à sa préservation ou à son exclusion ? Y-a-t-il dans les arts de nouveaux territoires de l’intime, de nouvelles esthétiques de l’intime ?